SÉRIES PHOTO

𖣯  ...et quelques mots pour en parler  𖣯


« Toute œuvre d’art est une forme d’aveu, plus ou moins voilée. Tous les artistes, s’ils veulent survivre, sont tôt ou tard contraints de tout raconter, de vomir leur angoisse. Toute leur angoisse, la réelle comme l’imaginaire. » ― James Baldwin, Nobody Knows My Name

All art is a kind of confession, more or less oblique. All artists, if they are to survive, are forced, at last, to tell the whole story, to vomit the anguish up. All of it, the literal and the fanciful.”  


Vous pouvez cependant déambuler ici l'esprit léger  𖧀𖨆𖦯𖧱  car tout ce qui suit n'est qu'invitation à... ce qui vous plaira!

Comptoir informel d'interrogations persistantes et bac à sophismes visuels, j'ai imaginé cette page - ainsi qu'une grande partie de mes séries - comme un lieu où se croisent, s'entre-croisent et parfois se percutent, des ondes, des ombres, des corps, des rêves, des reflets, des vertiges.. et toutes sortes d'illusions trouées d'un monde post-morderne chaotique dont la compréhension semble nous échapper toujours plus rapidement...

WELC🙄ME TO MY V🫠ID !

Au programme : 𒆜   Synesthésies imparfaites et rêves inachevés    𒆜   Angoisses reptiliennes  mytho-condriaques  𒆜   Acouphènes philosophiques   𒆜   Elucubrations faciales contre poses mortelles   𒆜   Palimpsestes visuels de consultation avec s/moi-même   𒆜   Composts médiatiques et faux sanglants   𒆜    Aliénations icono-clashs participatives   𒆜   Sophrologie informationnelle, uzi et orbi    𒆜   Assemblages chaotiques d'idées revues   𒆜   Satires contemporaines à contre-samples    𒆜   Sclérose en vrac du savoir   𒆜   Intolérances dialectiques pasteurisées   𒆜   Dénis à demi maux et trouples cognitifs du langage   𒆜   Interrogatoires face came   𒆜   Traumas d'intérêt général et autres régalades de la rétine... 

Dystopies visuelles par endroits, simples assemblages de formes et de couleurs à l'esthétique parfois douteuse par ailleurs, ou même images insignifiantes, chacun y verra... ce qu'il y verra! 

C'est en tout cas pour moi un univers et une imagerie mystico-(dé)générative en travaux, poétique, poïético-politique, téléscopée et intenfestive qui me préoccupent quotidiennement ;  arme de description massive qui m'inspire autant que Shakespeare, mais qui me hante également quand je réalise que mes séries photos ont eu un début mais n'auront peut-être jamais de fin 


𖣯   𖣘   DYSTO*PICS   𖣯


𖣯   𖣘  IMAGES  ET LANGUAGE AU CORPS À CORPS  𖣯 

(2 SÉRIES IA + 1 SÉRIE CONCEPTUELLE) ou quand les couleurs, les formes et les sons se... fécondent !


𖣯   𖣘   D3AMBULATIONS T3RR3STR3S  𖣯 


𖣯   𖣘  LIGHT REALLY MATTERS  𖣯


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𖣯   Retrouvez une partie de mes créations sur INSTAGRAM  ☞  @francois_de_la_pamp_art


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𖣯   Après... ⤵︎

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

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𖣯   𖣘  PETIT RETOUR EN DYSTOPIE...   𖣯

𖣯 Quand la photographie, l'art numérique, le dessin, le language, la philosophie, l'art conceptuel, la psychologie ou encore la poésie  se combinent, se frottent, se heurtent, se conjuguent et font sens, ils nous offrent alors la possibilité de concevoir différemment la réalité du monde qui nous entoure et de notre propre existence en son sein, comme autant de clefs de lecture du réel et de ce qui l'est moins. 

𖣯  Mon travail a en particulier pour objectif de questionner et nous permettre d'apprécier (à sa juste valeur et au présent) le réel, au travers de toute la complexité qu'il nous renvoie (complexité justifiant par elle-même la nature et l'origine de mon propos) en tentant d'illustrer, par petites touches, l'impact d'un monde déjà dystopique sur l'image assez  chaotique que l'être humain post-moderne peut déjà se faire de lui-même, des autres et du monde extérieur, sur ses rêves, sur l'image qu'il a de lui-même et la place qu'il pense (pouvoir) avoir dans la société. Et plus généralement sur son rapport à la vie, à la mort, au divin, à l'invisible, à la vérité, à l'étrange, et à l'absurde... dans un monde en partie digitalisé fait de milliards de milliards de données volatiles, éphémères, voire contradictoires (quand elles ne sont pas tout simplement hors de notre portée) trop complexes à appréhender, ou encore offertes en pâturage aux sulfureuses intelligences artificielles qui inondent notre quotidien de leur pouvoir quasi omniscient et dont on se demande encore si elles ne risquent pas un jour d'échapper à notre contrôle et d'amener l'humanité à sa perte. Ambiance. Et mission quasi impossible à réaliser sans y laisser au demeurant et quasi certainement, si ce n'est une partie de de son âme, tout au moins une partie des repères et autres certitudes essentielles qui nous permettent de vivre avec plus ou moins de facilité, et sans lesquelles notre conscience (et notre existence) s'effondrerait instantanément.

𖣯  Psychothérapie narcissique  4.0 pour essayer de garder un soupçon de contrôle sur nos vies (dont la nature et le sens nous échappent chaque jour un peu plus),  ou mises en perspectives et mises en abîmes nous permettant d'avancer (ou pas) sur le chemin de la connaissance ? 

𖣯  Bouillonnement cérébral, sensoriel, métaphysique, sublime, disruptif, quotidien et pesant à la fois ; titillant sans relâche mon âme, mon corps, mon esprit et surtout ma capacité à distinguer>comprendre>accepter et m'adapter aux nouvelles réalités du monde dans lequel nous vivons ; un nouveau monde brisant chaque matin des repères que l'on pensait millénaires ou éternel ; un monde aussi fascinant qu'effrayant que j'essaie de traduire en images, au gré du vent et de mes inspirations, par d'improbables images conçues comme des petits tableaux suggérant de petites histoires que j'espère originales, surprenantes, inspirantes et rayonnantes... quand elles ne sont pas tout simplement effrayantes.

𖣯  Ce que je nomme "DYSTO•PICSsont toutes sortes de visuels mettant en lumière (et remettant au goût du jour) des états, des actions, des réactions et des mutations toujours plus étranges de notre conscience et de notre inconscient - tant sur le plan personnel que collectif - face aux changements et à la fragmentation toujours plus complexes, plus inquiétants et résolument dystopiques, des sociétés post-modernes dans lesquelles nous vivons. 

𖣯 Plongée en images, à coeur ouvert et à corps perdu, dans les eaux troubles de la transformation progressive et brutale de nos sens, de nos habitudes et de nos certitudes les plus intimes ; à savoir celles et ceux qui nous permettent d'exister individuellement, de vivre collectivement et de comprendre le monde qui nous entoure. 

𖣯  Hybridation/altération/distorsion/dissolution/éclatement inéluctables de nos consciences, de nos egos et de nos inconscients, si fragiles au demeurant, face au maelström post-moderne d'informations digitales qui nous submerge, rajoutant du doute au doute, de l'incertitude à nos repères, des questions à nos interrogations, de l'incompréhension à notre ignorance, de l'inefficacité à nos actions, et dont la simple existence bouleverse déjà notre représentation du réel et notre capacité à être et à faire corps avec lui. En découle une complexification à outrance du champ des possibles, de la sphère la plus intime de chaque individu à celle qui nous permet d'appréhender le monde dans sa globalité. Un monde fait de promesses technologiques et transhumanistes pourtant extraordinairement séduisantes à la base, qui nous régale de plaisirs et de soins médicaux pour le plus grand nombre à rendre jaloux le plus riche des hommes d'une époque pas si lointaine, et d'autres bienfaits en quantité (qu'ils soient inutiles ou merveilleux) qu'il serait d'ailleurs bien injuste de ne pas évoquer, ni mettre  en regard du sombre tableau que je dresse, pêchant ainsi par omission et faisant preuve d'un pessimisme à outrance et de principe qui me caractériserait alors plus qu'il ne servirait légitimement mon propos, si ce monde ne perdait en réalité inéluctablement et de façon évidente aux yeux de tous, de son aura à mesure qu'il dévoile son incapacité à nous rendre plus heureux dans la durée, réduisant malheureusement ainsi dans le même temps, mécaniquement, petit à petit et sur le long terme, toute projection optimiste, individuelle et collective, à peau de chagrin, tant la certitude que ce nouveau monde fera de chaque individu et de l'humanité son esclave et non l'inverse, tel un Golem à l'ère  postmoderne échappant au contrôle de son créateur...

Mon intention ici en tant qu'artiste n'est d'ailleurs pas de faire un brillant et implacable exposé dialectique et purement théorique sur la nature des choses et de tout ce qui se passe en ce bas monde, mais, avec bcp plus d'humilité et d'incertitude, de pointer du doigt par endroits la démesure empirique et ontologique de certains processus à l'oeuvre actuellement et affectant nos vies avec fracas, mais aussi les imperfections, les contradictions, la fragilité et l'impuissance relative et le caractère mortel des hommes qui ont pourtant toujours également su faire leur charme , leur apporter une part de bonheur et toujours nourrir l'espoir d'un plus grand contrôle de l'homme sur lui même et sur le monde, en grossissant évidemment le trait par endroits et à l'envie, de façon bien plus sensible et sensorielle que purement intellectuelle - tant que des questions religieuses, philosophiques ou toute croyance pouvant arbitrairement freiner ou empêcher la mise en place et le développement d'une telle prise de contrôle de l'homme sur ses pensées et sur son environnement, ne viennent apporter une forme de légitimité -que personnellement je peux concevoir, respecter et même trouver légitime- au maintien d'une certaine servitude, ne viennent se poser en alternative à tout ce qui a pu être décrit précédemment, évidemment. L'obscurantisme probable d'un monde devenu entièrement dystopique pour tout le monde, si complexe qu'il soit devenu impossible de le comprendre ou d'anticiper quoique ce soit, impossible à maîtriser, laissant les hommes vagabonder sans repère, dans une solitude et une incompréhension grandissante, perdant eux mêmes à leur tour un peu de leur humanité, ce nouvel état du monde déjà coupé presque entièrement de son riche passé millénaire, porté par d'extraordinaires technologies, n'aura-t-il pas d'ailleurs comme effet imprévu par nombre de ses concepteurs (certains étant à coup sûr assez pervers pour le souhaiter), non pas de libérer l'humanité de ses maux mais de la conduire vers un nouveau type de servitude à la fois technologique et pour le coup cette fois ci pseudo-religieux (qualifions ça peut être d'hypnose collective pour éviter toute confusion). Bref, toujours est-il que l'état actuel du monde et les horizons vers lesquels il semble si mécaniquement se diriger (avec notre concours en plus, quelle ironi du sort), soit idealement de nature à permettre l'avènement d'une telle nouvelle ère.

Mais ne soyons pas trop pessimistes pour autant. L'humanité en a vu d'autres! toutes aussi effrayantes à leur époque. Elle saura à coup sûr évoluer, s'adapter, se renouveler, et soyons en sûr, toujours nous surprendre! Survivre et changer la face du monde, une fois de plus? c'est tout le mal qu'on lui souhaite!  


Après... ne plus penser à tout ça c'est pas mal non plus :)))

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